de François Delpla sur le forum beige, 27/10/2013
La plupart des erreurs sur le nazisme procèdent d’une même démarche : on croit les nazis sur parole, pourvu qu’ils disent du mal d’eux ou qu’on puisse, de quelque façon que ce soit, trouver à redire dans leur comportement à partir de leurs propos.
C’est le contraire exact de la méthode historique. Et le triomphe d’un positivisme à bon marché, fondé sur des apparences immédiates : "j’ai un document, pas vous".
Ce ne sont pas, alors, deux thèses qui s’affrontent, mais une paresse initiale et une thèse enfin historique. Ce qui ne veut pas dire indiscutable, c’est même tout le contraire. Mais il faut se résoudre, si on veut vraiment discuter et non polémiquer, à regarder sous la surface.